Et oui, ça y est.
Je vous le confirme, c'est confirmé.
Je vous avais promis de vous saouler avec des états d'âme, des entraînement, des bobos, des chiffons, des doutes, des un tas d'informations insignifiantes. Choses promises, choses dues. C'est parti !
On (les miens et moi) va donc faire un peu de tourisme à Boston en avril.
Comme nous ne serons pas seuls à Boston et que les nuits sont encore fraîches à cette époque de l'année, on a réservé un hôtel. Déjà, oui.
Comme nous ne sommes pas riches, on a évité Boston.
L'argument logistique est venu conforter l'argument financier. C'est en lisant un billet sur le blog de Patricia (qu'elle en soit remerciée) que j'ai tilté : le lieu du départ est très éloigné du lieu d'arrivée. En fait, il est à environ 42 km. C'est marrant, c'est la distance du marathon. Ça alors. Aussi, dormir à proximité est sans doute un bon choix, on évite ainsi de prendre une navette très tôt à Boston et d'arriver sur le site du départ trop longtemps avant le coup de feu, avec le risque de mourir sur place de froid ou d'ennui, ou encore des deux. Cela nous donnera en outre l'occasion de visiter Westborough, Massachusetts (célèbre pour rien du tout, nous apprend Wikipedia) car c'est là que nous logerons.
Deux nuits dans une aimable résidence bordée de supermarchés, j'imagine, où j'ai trouvé un genre de studio avec coin-cuisine. On va pouvoir s'y entasser à cinq et se goinfrer de pâtes comme à la maison. Cinq personnes, c'est : 1 Chéri + 3 pitous + 1 maman énervée / épuisée. Je suis d'ores et déjà certaine que c'est une très mauvaise idée, la chambre surpeuplée. Je vais me pointer avec une nuit blanche dans les cernes. Mais, avouez, 264,82 $ ttc pour deux nuits, c'est un bon deal. En plus, il y a « Deluxe
»
dans le nom de l'hôtel, je suis tout à fait rassurée.
L'hôtel est à 13 km du départ. Je me suis dit que je pourrais les faire en vélo ou en taxi. J'ai un vélo pliant qui n'a pas été déplié depuis au moins trois ans, c'est-à-dire depuis la fois où j'ai roulé dessus avec les pneus complètement plats parce que je devais absolument attraper le train. (À ajouter à la note de l'hôtel : la remise en état du vélo.) Je n'ai pas de taxi pliant, il faudra penser à en commander un à temps le cas échéant.
Voilà pour la chapitre logement.
Hou hou ! Réveillez-vous ! J'ai dit « voilà
», c'est fini pour cette fois.
La semaine prochaine, je vous entretiendrai de la couleur des chaussettes que je compte porter au marathon.
Allez, un peu de patience.